The Toronto experience suggests that there may be several general lessons for academic health sciences complexes to learn from the Olivieri/Apotex affair regarding the ethics, independence, and integrity of clinical research sponsored by for profit enterprises. From a local perspective, the OAA occurred when there already was a focus on the complex and changing relationships among the University of Toronto, its medical school, the fully affiliated teaching hospitals, and off campus faculty because of intertwined interests and responsibilities. The OAA became (...) a catalyst that accelerated various systemic reforms, particularly concerning academic/industry relations. In this article, the evolving governance framework for the Toronto academic health sciences complex is reviewed and these policy and process reforms discussed. These reforms have created collaborative activity among research ethics boards and contract research offices of the partner institutions, and allowed the joint university/hospital ethics centre to play a role in governance and policy, while respecting the missions and mandates of the involved institutions. Although few of the policies are dramatically innovative, what is arguably novel is the elaboration of an overarching governance framework that aims to move ethics to a central focus in the academic complex. Time alone will tell how sustainable and effective these changes are. (shrink)

The Toronto experience suggests that there may be several general lessons for academic health sciences complexes to learn from the Olivieri/Apotex affair regarding the ethics, independence, and integrity of clinical research sponsored by for profit enterprises. From a local perspective, the OAA occurred when there already was a focus on the complex and changing relationships among the University of Toronto, its medical school, the fully affiliated teaching hospitals, and off campus faculty because of intertwined interests and responsibilities. The OAA became (...) a catalyst that accelerated various systemic reforms, particularly concerning academic/industry relations. In this article, the evolving governance framework for the Toronto academic health sciences complex is reviewed and these policy and process reforms discussed. These reforms have created collaborative activity among research ethics boards and contract research offices of the partner institutions, and allowed the joint university/hospital ethics centre to play a role in governance and policy, while respecting the missions and mandates of the involved institutions. Although few of the policies are dramatically innovative, what is arguably novel is the elaboration of an overarching governance framework that aims to move ethics to a central focus in the academic complex. Time alone will tell how sustainable and effective these changes are. (shrink)

Narration ou argumentation? Une nouvelle polarité philosophique se dessine ainsi, chargée d'enjeux relatifs à la question de l'éthique. Par la mise en récit des expériences, la narration confère à l'identité personnelle un ancrage et une épaisseur historiques, orientant l'éthique vers un idéal substantiel de vie bonne. Par la justification rationnelle des réclamations, l'argumentation engage la responsabilité des sujets de droit, infléchissant l'éthique vers une idée procédurale de la société juste. Mais comment articuler la visée substantielle à la voie procédurale? Comment (...) assurer, sur la voie du discours, le principe de reconnaissance? Dans cette entreprise, l'éthique de la reconstruction revêt une signification décisive. C'est à introduire ce concept original que sont consacrées ces réflexions. L'auteur suit en cela une exhortation de Paul Ricoeur à qui cet essai est dédié. (shrink)

Ces dernières années, la philosophie politique a trouvé un second souffle. Depuis la parution de la Théorie de la justice, au début des années 1970, et sous le double mouvement du déclin des idéologies et de l'écroulement du système communiste, de nouveaux débats sont apparus. Comment combiner le respect des droits individuels et le maintien d'une ambition collective? Comment intégrer au libéralisme politique un projet communautaire? Quelles doivent être les relations entre l'individu, l'Etat et la société? Comment répondre au malaise (...) et au déficit de légitimité que connaissent les démocraties occidentales? Ces interrogations ont permis d'imposer des voix nouvelles - celles de John Rawls ou de Jürgen Habermas -, mais aussi, plus récemment, celles des auteurs dits " communautariens " : Michaël Sandel, Michaël Walzer et Charles Taylor. Ces discussions sont également l'occasion d'en revenir aux fondateurs de la pensée politique contemporaine et de vérifier ainsi l'actualité de la réflexion d'Emmanuel Kant, de Friedrich Hegel, de Karl Marx, d'Alexis de Tocqueville, de John Stuart Mill ou, plus près de nous, de Sigmund Freud et de Max Weber pour penser les problèmes politiques et spirituels de notre temps. Cet ouvrage aimerait donner un aperçu des problématiques actuelles de la théorie politique. Pour la sélection des auteurs étudiés, la question de la liberté a servi de fil conducteur. (shrink)

Assainir moralement la situation internationale requiert sans doute davantage que ce que l’on peut attendre des seules vertus d’une éthique argumentative. Au-delà, il conviendrait de porter l’éthique du discours sur le registre d’une éthique reconstructive. De quoi s’agit-il? – D’une pratique du discours qui, à travers une thématisation que l’on souhaite coopérative, poursuit la reconstitution, par les intéressés, du drame qu’ils ont pu vivre avec toute leur subjectivité engagée dans une relation éventuellement jalonnée par le destin des oublis, des malentendus, (...) humiliations et violences de toute sorte. Cette pratique requiert ainsi une attitude autocritique, une disposition à entendre la réclamation de l’autre et à reconnaître sa souffrance du point de vue de la violence que j’ai pu lui infliger, volontairement ou non, ce qui suppose aussi une attitude correspondante chez l’autre, pour que puisse être menée à bien la réconciliation entre les protagonistes. En cela, l’éthique reconstructive peut être regardée comme une éthique de la reconnaissance doublée d’une éthique de la responsabilité. Rejoignez les fans sur Facebook.../... (shrink)

La 4e de couverture indique : "Quelle place accorder aujourd'hui aux religions dans les démocraties? Que peut-on espérer du dialogue entre croyants et non-croyants dans une société devenue plurielle et sécularisée? Quel rôle peut jouer la religion dans la modernité du XXIe siècle? Le philosophe français Jean-Marc Ferry prend à bras-le-corps ces questions difficiles, laissées en déshérence ou livrées aux excès de tous bords. Refusant les pièges d'un laïcisme souvent ignorant, tout comme les hégémonies religieuses, il reprend le fil d'une (...) longue tradition philosophique qui a toujours pris au sérieux la question religieuse, même quand elle s'y opposait. Dans ce livre qui fera date, le philosophe rassemble pour la première fois sous la forme d'une conversation l'ensemble de sa réflexion sur la religion dans la modernité. Au cours de sa réflexion, Jean-Marc Ferry invite à considérer les "Lumières de la religion", une expression malicieuse par laquelle il entend signifier que les religions ne sont pas en opposition avec la modernité. A la condition de devenir réflexives et critiques, et d'accepter les règles du jeu démocratique, elles peuvent apporter une précieuse participation à la vie commune, au bénéfice de tous.". (shrink)

Jean-Marc Ferry est titulaire de la Chaire de Philosophie de l'Europe de l'Université de Nantes, professeur honoraire en Science politique et Philosophie morale à l'Université libre de Bruxelles, auteur notamment des Puissances de l'expérience (1991), l'une des oeuvres les plus importantes récemment publiées dans le champ de la philosophie sociale et politique, de la philosophie tout court (Paul Ricoeur), La Question de l'État européen (2001), Les Grammaires de l'intelligence (2004), La Raison et la Foi (2016).

'Ici sont les dragons.' C'est l'inscription que, jadis, on portait sur les cartes médiévales pour désigner les terres inconnues. Or, s'aventurer en terra incognita, c'est ce qu'assument, aujourd'hui, certaines tentatives - ou tentations - en appui sur la science contemporaine : Prouver l'existence de Dieu, en prolongeant des découvertes en Cosmologie. Envisager une quasi-immortalité du corps humain, grâce aux progrès de la miniaturisation, de la robotique et de l'intelligence artificielle. Montrer, en référence à une Physique anti-mécaniciste, qu'en tant qu'êtres de (...) conscience, nous sommes libres et immortels. La critique des deux premières tentatives devra éclairer la troisième, là où s'actualise la vocation chamanique de l'être humain, son aspiration à tenir l'interface entre le visible et l'invisible, l'ordre terrestre et l'ordre céleste, quête d'un pont entre le Monde humain et l'Univers physique que notre science charge d'énigmes à mesure qu'elle le dévoile."--Page 4 of cover. (shrink)

Cette méditation sur la mort de Derrida est un décryptage tout à fait limpide de son œuvre qui force sa crypte secrète afin d’y déceler des indéconstructibles de la déconstruction à même de soustraire la pensée de Derrida à l’amour de la mort et au meurtre de l’ego. Fidèle parmi les fidèles de Jacques Derrida, Jacob Rogozinski entend lui rendre justice, et même rendre grâce au don de sa pensée, en courant le risque d’être le plus infidèle des infidèles disciples. (...) Rester fidèle par gratitude e... (shrink)

Des scientifiques, de plus en plus nombreux, nous promettent que la "révolution de la longévité" est pour demain, que nos petits-enfants pourront vivre cent cinquante ans, voire davantage, encore jeunes et en bonne santé physique et psychique. Ce livre fait le point sur ces recherches, sépare science et fantasmes et pose la question de fond : à quoi bon vivre aussi longtemps? Face à cette interrogation, deux conceptions de la vie heureuse s'opposent. La première nous vient de ces sagesses anciennes (...) que la psychologie positive remet au goût du jour. Elles nous invitent à dire "oui au réel", à nous résigner à l'ordre naturel des choses afin d'accepter dans la sérénité la vieillesse et la mort. Les modernes philosophies de l'histoire et de la liberté plaident pour une tout autre spiritualité : si une éducation tout au long de la vie, voire une perfectibilité potentiellement infinie, sont le propre de l'Homme, allonger la vie en bonne santé pourrait offrir à l'humanité l'occasion de devenir enfin moins bornée, moins violente, et, pourquoi pas, plus sage qu'elle ne le fut au XXe siècle. Ce sont les termes de ce débat désormais crucial que présente ce livre."--Page 4 of cover. (shrink)

Книга «Производительные силы и исторический процесс» из числа тех редких, но очень нужных исследований, которые пытаются выявить роль сквозных факторов исторического процесса и причины изменения этой роли. Книга посвящена исследованию развития от первобытности до современности мировых производительных сил как важнейшей составной части исторического процесса. Особое внимание уделено рассмотрению производственных революций (аграрной, промышленной и научно-технической). Прослежена также взаимосвязь производственного и других аспектов исторического процесса: политического, социального, этнического и духовного. Книга будет полезна не только специалистам в области социальной философии, исторической социологии и (...) теоретической истории, но также всем интересующимся проблемами теории исторического процесса или развития мирового хозяйства. Она способна помочь преподавателям, аспирантам и студентам и может быть использована в качестве учебного пособия для отдельных спецкурсов. (shrink)

Against the backdrop of the relations between Alexander of Aphrodisias and Bardaisan and Origen, and of Diodore of Tarsus’ reading of Bardaisan, this article reflects on Bardaisan’s ideas towards free will, fate, and nature in the so-called Book of the Laws of Countries, based on Bardaisan’s Against Fate. With reference to the article by Izabela Jurasz on the comparison between Alexander and Bardaisan, I present the main topics that scholarship debates regarding Bardaisan and argue that Eusebius had already found important (...) parallels between Alexander, Barsaisan, and Origen. Attention is paid to the strong affinities on crucial questions between Bardaisan and Origen, as established by recent research. These two comparisons—between Alexander and Bardaisan and between Origen and Bardaisan—reinforce one another. Bardaisan’s knowledge of parts of Philo’s oeuvre is also brought to the fore as an issue recently explored and in need of further investigation. Lastly, the article focuses on Diodore of Tarsus’ Against Fate, its indebtedness to Bardaisan’s Against Fate and generally his anti-astrological, anti-fatalistic arguments, and its reproach to Bardaisan for maintaining the category of “fate,” albeit Christianized. (shrink)

This study is an attempt to construct a quantitative link for international regimes with global leadership. The country's willingness to lead in solving global issues as the first mover in the formation of an international regime is measured and characterized by analyzing their ratification behavior in multilateral conventions deposited to the United Nations which shape of the global community. For this purpose, a set of quantitative indicators, the Index of Global Leadership Willingness and the Global Support Index, was defined and (...) calculated for each country based on its actual ratification year data for 120 multilateral conventions covering global issues such as peace and security, environment, commerce, communication, intellectual property protection, human rights, and labor. By proposing a framework of global leadership analysis, the study seeks to provide an empirical testing of the transformation of global governance towards cooperation without hegemony paradigm. The paper analyses changes in the leadership willingness indices of selected country groups, such as the G3, G7/8, and G20, over the century and finds that the will to drive the international agenda of these groups of leaders is in decline. Moreover, our study provides evidence to argue that our current world is actually without consistent global leadership across domains of the world affairs. Although several countries still show visible leadership in specific policy domains, such as environment and intellectual property, neither the G7/8 nor the G20 was playing a comparable role to those performed by the G3 a hundred years ago. (shrink)

Luc Ferry and Alain Renaut are political philosophers in Lyon and Nantes, respectively. They have jointly directed the Collège de philosophie since 1975 and have recently collaborated in a study titled From Human Rights to the Republican Idea. In La pensée 68, which was published in Paris last October, they seek to settle scores with some of the most influential French thinkers of the past twenty years. Their book purports to deal with the intellectual heritage of the sixties in France. (...) Its central thesis claims that humanism remains the philosophical question of our times and that, from this perspective, the sixties must be revisited with a great many apologies. (shrink)

The paper attempts to construct a global model of a social contract using well-known metaphors of two great philosophers: Jean-Jacques Rousseau and John Locke. By modelling a global social contract, I mean the formulation of a social contract using two sets of data: one is global citizens' preferences about values and norms while the other is sovereign states' participation in multilateral treaties. Both Rousseau and Locke formulate their versions of social contract theories in the national context of eighteenth-century Europe. This (...) paper tries my hands on extending their theories to the global context. This paper attempts to link empirically the relationship between global citizens' preferences as gauged by the World Values Survey and sovereign states' participation in 120 multilateral treaties deposited to the United Nations. To see the link between citizens and treaties (quasi-legislative outcomes, sort of), dimensional similarities of the cosmos of citizens' preference and the cosmos of sovereign states' willingness to join multilateral treaties are examined. Once done, all the sovereign states are located in each of the two cosmoses, citizens and states, and the correlation coefficients between them are measured. Based on these empirical results, the nature of the global quasi-legislative process is clarified. Conclusions and implications are drawn. (shrink)

Prominent thinkers such as Jurgen Habermas and Michael Sandel are warning that biomedical enhancements will undermine fundamental political values. Yet whether biomedical enhancements will undermine such values depends on how biomedical enhancements will function, how they will be administered and to whom. Since only few enhancements are obtainable, it is difficult to tell whether these predictions are sound. Nevertheless, such warnings are extremely valuable. As a society we must, at the very least, be aware of developments that could have harmful (...) consequences. Indeed, if important values were to be jeopardized, we should take appropriate measures to protect them. This paper focuses on four central values: solidarity, personal responsibility, equality and autonomy. It delineates the conditions under which biomedical enhancements would undermine these values. It also details the circumstances under which these values would be unaffected by enhancements as well as those under which they would be promoted. Specifying these conditions is valuable; it would enable society to prepare appropriate ethical guidelines and policy responses in advance. (shrink)

Abstract. We argue that all human beings have a special type of dignity which is the basis for (1) the obligation all of us have not to kill them, (2) the obligation to take their well-being into account when we act, and (3) even the obligation to treat them as we would have them treat us, and indeed, that all human beings are equal in fundamental dignity. We give reasons to oppose the position that only some human beings, because of (...) their possession of certain characteristics in addition to their humanity (for example, an immediately exercisable capacity for self-consciousness, or for rational deliberation), have full moral worth. What distinguishes human beings from other animals, what makes human beings persons rather than things, is their rational nature, and human beings are rational creatures by virtue of possessing natural capacities for conceptual thought, deliberation, and free choice, that is, the natural capacity to shape their own lives. (shrink)